L'IMPRESSIONNISME (MUSEE D'ORSAY)
Les retrouvailles sur le parvis du Musée
C'est avec plaisir que nous avons retrouvé notre sympathique conférencière de Fontainebleau qui nous a entraînés sur les traces des peintres impressionnistes. Cette fois, malheureusement, l'enthousiasme a été moindre qu'en juin dernier et notre groupe plus restreint. Les deux heures de cette visite-conférence ont pu sembler courtes à certains vu l'intérêt énorme que pouvait susciter l'énoncé de cette promenade au milieu d'une foule sans cesse croissante.
Au travers de quelques tableaux, dans une sorte de rallye un peu surréaliste au milieu de la foule, nous avons donc appris que les Impressionnistes étaient des précurseurs de nos actuels Ecologistes : adeptes de la nature et de sa mise en valeur, ils étaient également opposés à l'urbanisation à outrance qui se faisait déjà jour en allant vivre à la campagne (Auvers-sur-Oise, Argenteuil, Barbizon...). Nous nous sommes ensuite longuement arrêtés devant le "Déjeuner sur l'herbe" pour découvrir tout ce qui pouvait opposer les Impressionnistes aux "Classiques" depuis les formes académiques au "boycott" de leurs oeuvres par le "Salon" et aux prétextes les plus divers pour ne pas les recevoir.
La Pie, de Claude Monet
Peint en 1869 et refusé par le jury du Salon la même année, ce tableau est le symbole même de la volonté des Impressionnistes de sortir de leurs ateliers. Ce fut l'occasion aussi d'évoquer le rôle des critiques artistiques ou se disant tels qui trouvaient toujours un prétexte plus ou moins spécieux pour se livrer à des attaques virulentes contre ces artistes qui se sont organisés pour la riposte. Décidément l'Histoire a quelquefois de la peine à se renouveler.
La visite s'est poursuivie et terminée au 5° étage du Musée où nous avons découvert bien d'autres chefs d'oeuvre inestimables de tous ces artistes qui, pour la plupart, ont surtout eu une renommée posthume considérable avec en point d'orgue ce bal bien connu de tous.
Le bal du Moulin de la Galette de Pierre Auguste Renoir
Comme toujours, il est indéniable que les absents ont encore bien eu tort...